Galerie Arnaud Lefebvre
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NADINE DE KŒNIGSWARTER
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CHIENS FABULEUX, CHIENS FABULATEURS
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30 octobre - 1er décembre 2018
Vernissage mardi 30 octobre 2018
carton de l'exposition NADINE DE KŒNIGSWARTER, Chien Fabuleux, 2018 Craie grasse sur papier, 52 x 75 cm. Crédit photo : Jean François Chaput
NADINE DE KŒNIGSWARTER, Chien endormi, 2017 Craie grasse sur papier, 46 x 60 cm. Crédit photo : Jean François Chaput
NADINE DE KŒNIGSWARTER, Lévrier, 2016 Craie grasse sur papier, 23 x 30 cm. Crédit photo : Jean François Chaput
carton de l'exposition NADINE DE KŒNIGSWARTER, Chien Fabuleux, 2018 Craie grasse sur papier, 52 x 75 cm. Crédit photo : Jean François Chaput
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Chiens fabuleux, chiens fabulateurs.
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Au travers d’un foisonnement abstrait de trames, lignes, tourbillons, fils, points, particules, sont ramenées parfois, prises dans le filet de cette surface, des formes identifiables d’animaux, de chiens, qui sont comme les images traversant nos rêves. Allégories porteuses de la clef des songes, pêchées dans les eaux profondes de l’inconscient.
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Je ne raconte pas. Les « objets pêchés » dans les mailles, ont eux-mêmes la vertu d’en capturer d’autres. Ce qu’on voit n’est qu’une surface qui peut capter à l’infini d’autres apparitions. Mais ce sont des esprits, tendres ou dangereux porteurs de messages à l’apparence de chiens, qui s’imposent. Ils ouvrent des portes, accompagnent les vivants ou les morts comme Anubis, le dieu égyptien mi-humain, mi-animal tombé dans l’oubli. Ils clament leurs rêves que les hommes qui savent tout, n’entendent pas.
Nadine de Kœnigswarter
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Fabulous Dogs, Fable-making Dogs.
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There among an abstract proliferation of lines, swirls, threads, dots, weaves and particles, one can sometimes pick up recognizable shapes of animals or dogs which are caught in the pattern of this surface and look like images travelling through our dreams. They are allegories that give access to the realm of dreams, trapped in the deep water of the Unconscious.
I am not telling. The « objects » which are caught in the net have by themselves the ability to capture others. What we see is nothing but a surface that can endlessly captivate other appearances. However the ones which impose their presence are tender or dangerous spirits who bear messages and look like dogs. They open doors and go with the living or the dead, like Anubis, the half human-half animal Egyptian god who fell into oblivion. They claimed their dreams that men, who know everything, don’t quite perceive.
Nadine de Kœnigswarter