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Vues de l'exposition

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Œuvres diffusées sur écran d'ordinateur

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Gina Birch
Paroles de « None of us are related by blood »,

spoken words, 2025, durée 4:16

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Jason Stoneking
« Sky over rue des Beaux-Arts »,
2025, durée 1:58

© Captation vidéo et montage, Leslie Mc Allister

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Pat.h.Mart
« Tunnel »,
2025, durée 6:19

VF sous-titrée anglais

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Radio

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Cycle de performances, interventions, lectures, présentations, projections et rencontres

Jeudi 16 janvier 2025 à 19h

Agnès Butet

Performance chorégraphique Descendre, des cendres #2

Marie Danielle Koechlin

Projection La Figue
et présentation du Voyage d'une Hypothalamuse

Agnès Butet
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Relevé photographique « Descendre, des cendres » © Photo Bernard Tran, 2023

"J’ai choisi de réactiver la performance Descendre, des cendres que j’ai créée en janvier 2023 en réaction contre la guerre et les fantasmes de domination. J’y fais une danse mystérieuse de transformations et de changements de hauteurs qui tend à rejoindre le sol. Descendre en est l’action inaugurale. J’absorbe aussi l’idée du chaos dans son sens premier, comme « confusion générale des éléments de la matière avant la formation du monde », et j’opère un lien implicite entre le sol et les cendres. Descendre peut aussi prendre au figuré le sens d’une descendance, j’y trouve une certaine connivence avec la question de l’accouchement et une raison de fouiller l’énigme."


Agnès Butet

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 Performance d'Agnès Butet "Descendre, des cendres #2"
© Captation vidéo, Bernard Tran, 2025 (durée 15 minutes)

Marie Danielle Koechlin
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"Je présenterai deux vidéos : Le Voyage d’une Hypothalamuse qui rend compte d’une vaste installation présentée dans la Galerie Nelly L’Eplattenier à Lausanne et l’année suivante à Europ’Art au Palexpo de Genève ainsi que La Figue, placée dans le ventre d’une grande sculpture, La Mammafica, afin d’être visionnée en s’agenouillant devant cette figure maternelle."
 

Marie Danielle Koechlin

Extraits de Marie Danielle Koechlin "Mammafica ou la Transmission",
P. 26,27 et 28. Édition Souffles d'Elles, 2009  © Photo Jacques Verroust

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 Présentation de Marie Danielle Koechlin "La Mammafica"
© Captation vidéo, Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 3 min 27)

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Jeudi 23 janvier 2025 à 19h

Antonia Soulez

Lecture de poèmes avec un accompagnement musical

de Jean-Marc Chouvel et Roula Safar

Catherine Belkhodja

Performances Vis, Meurs et Ressuscite et Nuit de tempête

avec un accompagnement musical de Michel Deneuve

Antonia Soulez
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Antonia Soulez à Kosice, Slovaquie

Voici l'ordre des poèmes suivant une progression qui va analogiquement, pour le poème comparé au fœtus, de la conception à la naissance:

“Corps de mère”, “faire être”, “poème en train”, “Bleu de terre”, “au 27e jour, in utero”, “Poème sous presse”, “Rapiéçage le langage”, “Le goût du lait”, “Magnificat (à ma mère)”.
Comme convenu: une partie sera dite d'une voix seule. Une seconde partie sera avec les musiciens. Le tout tenant dans 1 heure.

Antonia Soulez

À propos du travail poétique d'Antonia Soulez


Les performances donnent à entendre des jeux entrecroisant timbres vocaux et instrumentaux autour de traits d’inflexion dont émerge un espace sonore commun qui est recherché. Antonia Soulez “joue” le poème qu’elle lit comme une “partition sonore”. La lecture fait ressortir différents traits liés au ton, à l’accentuation, et autres traits d’inflexion dont émerge cet espace sonore. La lecture en quelque sorte musicalisée fait ainsi ressortir des qualités d’intonation qu’elle appelle “qualia”, caractéristiques du “son de la pensée” exprimé par le poème (cf. Paul Valéry). Par la profération, les signifiants sonores sont mis en relief, un relief pour l’oreille qui dépasse le sens des mots. Le duo poético-musical qu’elle forme avec Roula Safar — chanteuse lyrique, mezzo-soprano improvisatrice et percussioniste —, la conduit à des performances qui donnent à entendre ces traits accentués d’une langue phonétique sous-jacente, celle qui perce à travers la langue normée de l’usage quitte à en briser la cohérence. Cette langue d’essence sonore serait un peu pour elle ce que Lacan et Jean-Claude Milner appellent “lalangue”, non pas la langue de l’inconscient selon la théorie, mais ces chaînes acoustiques, di-vagantes, qui relient les sons entre eux à l’échelle singulière de la vocalité propre de chacun. Le duo devient ce trio auquel participe le souffle parlant de Jean-Marc Chouvel, clarinettiste, qui, tout en la publiant dans sa collection Quatuor, lui ouvre ses lieux en Corrèze (Association de la Tour de Guet). Ainsi se forme un trio original qui se produit en diverses circonstances.

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Performance de Antonia Soulez accompagnée par Roula Safar et Jean-Marc Chouvel
© Captation vidéo, Galerie Arnaud Lefebvre, 2025

9 vidéos de poèmes ci-dessous

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"Corps de mère"

3'26"

"au 27e jour, in utero”

4'33"

"Faire être"

3'41"

"Poème en train"

1'40"

"Poème sous presse"

1'44"

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"Le goût du lait"

4'55"

"Magnificat"

 

3'13"

"Rapiéçage le langage"

9'23"

"Bleu de terre"

2'49"

Catherine Belkhodja
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Pour accompagner les œuvres qu'elle présente actuellement à la galerie Arnaud Lefebvre sur le thème de l'accouchement, Catherine Belkhodja propose une performance avec le compositeur « cristalliste » Michel Deneuve, qui se consacre au Cristal Bashet depuis une cinquantaine d'années et a appliqué les méthodes d'études du piano et du violon au jeu de cristal : gammes, arpège, sons entretenus, staccatos, vibratos, etc.
Non seulement il a démontré la polyvalence de cet instrument, mais il en a aussi considérablement étoffé et diversifié le répertoire, en travaillant avec divers solistes et compositeurs afin d'explorer les musiques du monde et de développer plusieurs axes de recherches, en s'impliquant dans des créations pour le théâtre, le cinéma, la chorégraphie et la poésie. Sa formation classique, jointe à son vif intérêt pour la musique contemporaine et ses goûts musicaux étendus, au delà de la culture occidentale, apportent à ses compositions une très grande originalité.
Catherine Belkhodja et Michel Deneuve présenteront ce duo pour la première fois à la galerie Arnaud Lefebvre. Vis, meurs et ressuscite, la première pièce, publiée en revue, a été écrite en hommage au peintre surréaliste Matta.
La seconde pièce, Nuit de tempête, évoque la naissance de l'artiste Isild.
Catherine Belkhodja évoquera dans ces deux pièces le miracle de l'accouchement : le mystère de la naissance jaillissant du corps, mais aussi celui de la naissance d'une œuvre, puisque c'est bien de cette expérience miraculeuse que survient par la suite l'inspiration de ce duo : un tissage subtil entre poésie et notes cristallines.
Des planches dessinées originales d'un livre en préparation accompagnent cette performance.
Pour moi, l'expérience de l'accouchement physique ne vient pas contredire l'accouchement d'une œuvre. Bien au contraire, ils se nourrissent l'un de l'autre et constituent la magie de la création.

Catherine Belkhodja

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 Performance de Catherine Belkhodja et Michel Deneuve
© Captation vidéo, Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 12 min 44)

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 Performance de Catherine Belkhodja et Michel Deneuve
© Captation vidéo, Anne-Marie & Florence Gourier, 2025 (durée 4 min 04)

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En référence à sa participation à l’exposition « Accouchement » écouter l’interview de
Catherine Belkhodja dans l’émission Puls’arts sur Arts Top TV le 14 janvier 2025

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Jeudi 30 janvier 2025 à 19h

Alison Grace Koehler

Performance avec Nicolas Conrath au saxophone

Herta Hausmann

Présentation par Arnaud lefebvre

Alison Grace Koehler
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Alison Grace Koehler "Birth", 2025

Alison Grace Koehler
Performance avec du vitrail improvisé en direct et lecture de sa poésie,

plus des extraits de journal de son père
Accompagnement musical de 
Nicolas Conrath au saxophone
Captation vidéo projetée en direct par 
Hugo Renard
Fragments de texte de Barbara Grau et de Robert C. Koehler
Poésie d'Alison Grace Koehler
Durée de la performance, environ 30 minutes

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 Performance de Alison Grace Koehler accompagnée au saxophone

par Nicolas Conrath et filmée en direct par Hugo Renard
© Captation vidéo, Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 41 min 56)

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 Performance de Alison Grace Koehler accompagnée au saxophone

par Nicolas Conrath et filmée en direct par Hugo Renard
© Captation vidéo, PH/Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 42 min 10)

Herta Hausmann
(1916-1998)
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Herta Hausmann en 1948
Photo extraite du catalogue "Hans Reichel, 1892-1958" Stiftung Moritzburg, Kunstmuseum des Landes Sachsen-Anhalt & Museum im Kulturspeicher Würzburg, Allemagne, 2005

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 Présentation de l'œuvre de Herta Hausmann par Arnaud Lefebvre
© Captation vidéo, PH/Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 33 min 20 sec.)

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Jeudi 6 février 2025 à 19h

Véronique Goël

Présentation de sa monographie

"Films et installations", 1979-2023

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Véronique Goël - Épreuves pour le "Bon à tirer", 2024

Véronique Goël
« Films et installations », 1979-2023


Première monographie sur le travail cinématographique de Véronique Goël, à l'intersection du cinéma indépendant, de l'art contemporain, de la photographie et de l’installation.

Cinéaste et plasticienne, Véronique Goël (née en 1951 à Rolle, Suisse, vit et travaille à Genève) développe depuis le milieu des années 1970 un travail cinématographique et photographique important, décryptant la mémoire, les liens interpersonnels et les rapports des individus avec les structures sociales, politiques et architecturales. 

La présentation de sa monographie par l'auteur sera suivie d’une discussion.
 
(Éditeur : Les presses du réel, 272 pages, 26 x 20 cm, 330 illustrations)

 

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 Présentation de sa monographie par Véronique Goël
© Captation vidéo, PH/Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 40 min 33 sec.)

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Jeudi 13 février 2025 à 19h

NiNi YU

Performance

"Tissage, reconstitution numérique"

Paul Nelson

Lecture de poèmes par Jeffrey Greene et Olivia Baes

Eiji Suzue

Lecture de poème par Arnaud Lefebvre

NiNi YU
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"Tissage, reconstitution numérique", concept de l'œuvre :


Lorsque le corps est fragmenté, chaque unité devient indépendante, mais elles forment ensemble un tout : moi. Déconstruire le corps est une nouvelle approche post-humaniste, semblable au démontage des composants d’un ordinateur. Après cette déconstruction, je le recompose en utilisant les chiffres zéro et un, symboles de l’ère numérique. Une fois réassemblé, j’invite le public à participer à la danse. Dans cet état numérisé, le corps devient public, il n’est plus un individu isolé. Cette transformation et cette distorsion donnent naissance à une nouvelle forme qui reflète ma vision contemporaine du corps.
NiNi YU

Durée : environ 20 minutes

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"Tissage, reconstitution numérique", performance de NiNi YU
© Captation vidéo, PH/Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 20 min 51 sec.)

Paul Nelson
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Paul Nelson, Toronto, 2014

Trois poèmes de Paul Nelson présentés et lus par jeffrey Greene et Olivia Baes


En 1972, j'ai suivi l'un de mes premiers cours d'écriture de poésie à l'université avec Paul Nelson. J'admirais profondément ses poèmes publiés dans ses premiers livres, ICE et Average Nights, et il est devenu l'un de mes mentors les plus inspirants, m'aidant à faire connaître mon propre travail aux lecteurs. Aujourd'hui, en tant qu'ami proche depuis cinq décennies, je suis très honoré de lire trois poèmes de Paul en compagnie d'Olivia Baes, qui est venue me voir en tant qu'étudiante en écriture et qui est aujourd'hui une scénariste, cinéaste et actrice accomplie, ainsi qu'une traductrice de M. Duras et de C.F. Ramuz. Nous lirons chacun un court texte, l'un en anglais et l'autre en français, sur le thème de l'Accouchement.
Jeffrey Greene

Durée : environ 20 minutes

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Olivia Baes et Jeffrey Greene lisent des poèmes de Paul Nelson
© Captation vidéo, PH/Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 14 min 22 sec.)

Eiji Suzue

Dans mon poème, les mots japonais se rattachent particulièrement.

C’est très particulier dans le poème japonais contemporain.

C’est une traduction littérale. 

J’espère que l'intuition de la pensée poétique est transmise...
(18 décembre 2024)

Pouvez-vous l'utiliser comme vous voulez,

s'il a de la valeur ?
(18 décembre 2024)

Le poème correspond à mes œuvres dans une disposition verticale, cette fois, comme sur la photo.
(18 décembre 2024)


J’ai arrangé la longueur des lignes de vers seulement pour l'équilibre total de sa forme.
Si c’est mieux…

(24 décembre 2024)

Merci de votre lecture pour mon poème.

Ça me plaît.

Je pensais qu’il était difficile de lire moi-même.

J’espère que mon poème a le son raffiné du français.

Qui est écrit dans l’intuition poétique de l’image. 
(28 décembre 2024)

Ci-contre : Eiji Suzue
3 huiles sur toile : P-5-1, P-5-2, P-5-3
chaque : 35 x 27 cm. 2024

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Arnaud Lefebvre présente et lit un poème de Eiji Suzue
© Captation vidéo, PH/Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 2 min 34 sec.)

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Jeudi 20 février 2025 à 19h

 

Agilé Gbindoun

"Non-accouchement dans l'accouchement"

entretien avec Lise Maurer

Myrel Chernick

"She was/She wasn't"

présentation et projection

Olga Theuriet

"Journal", 2024

lecture

Agilé Gbindoun
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Agilé Gbindoun, "Autoportrait de mes doubles" (g.) et "Autoportrait avec la pomme" (dr.)
Fusain et encre de Chine sur papier Canson Héritage GS, chaque dessin 75 x 57 cm. 2024-2025

Les 4 petites toiles de l'œuvre figurant dans l'exposition :

Lorsque la violence surgit il y a des visions de couleur.
La mort est pour moi le jaune.
Le bleu est pour moi le danger et la violence.
Cela a pris une éternité pour comprendre ces visions qui ont surgies pendant ces violences et qui sont les couleurs qu’il fallait mettre dans l’ordre.


Les scarifications :

Nous pourrons nous interroger sur ce terme. Cette action qui engage chaque fois toute œuvre nouvelle que je fais.
C’est une nécessité de parler de la peur d’être touchée.
Le besoin de parler de moi et de ces tocs qui m’envahissent.
Pendant la pandémie l’idée a surgi de travailler différemment les écritures automatiques.
De parler des tocs sans entrer dans mon intimité.
Je voulais parler de mon problème de peau, de sa texture, de ses reflets sans pour autant être touchée.
La peur engendre des sentiments nouveaux qui donnent lieu à de nouvelles créations.
Les scarifications venaient de naître pendant la pandémie et le fait d’être isolée du monde m’a rassurée.
Les scarifications viennent à chaque moment où une nouvelle idée de création arrive.
Ce sont des dessins préparatoires pour cette gestation, un aboutissement et une finalité rassemblés sur toute cette partie du corps.
Cette gestation est de l’ordre d’un rythme musical.
Ces traits sont pour moi des notes de musique et la création est pour moi une nécessité absolue dans ma vie comme la musique.


Agilé Gbindoun (entretien avec Lise Maurer)

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"Non-accouchement dans l'accouchement", entretien avec Lise Maurer
© Captation vidéo, PH/Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 30 min 05 sec.)

Myrel Chernick
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Myrel Chernick, "She was/she wasn't" — 1992-2007.

Animation diffusée sur ordinateur, sonore, durée 16 min 30 sec.

"She Was, She Wasn't" est une autobiographie à la fois réfléchie et peu fiable. Elle oscille entre des fragments de récit à la première personne et des récits apparemment fictifs ; entre l'observation, la spéculation et la citation. Ici, l'expérience ne garantit pas grand-chose : la ronde conventionnelle de la domesticité, la relation entre la maternité et la féminité, sont un jeu complexe et permanent de représentations, un processus continu d'entremêlement. Bref, c'est le bazar. Et tant mieux.

Frazer Ward, dans le catalogue de l'exposition "Dirt and Domesticity" au Whitney Museum, Equitable Center, New York, 1992.

 

"She Was, She Wasn’t" is unreliably reflexively autobiographical. It shifts about among fragments of first-person narrative and apparently fictional narrative; between observation, speculation and quotation. Here experience guarantees little: the conventional round of domesticity, the relation between motherhood and femininity, is itself a complex, ongoing interplay of representations, a continuous process of intermingling. In short, it’s a mess. And just as well.
Frazer Ward in the essay “Foreign and Familiar Bodies”, in the catalog of the exhibition "Dirt and Domesticity", Whitney Museum at Equitable Center, 1992.

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"She was/she wasn't", présentation du film par Myrel Chernick
© Captation vidéo, PH/Galerie Arnaud Lefebvre, 2025 (durée 6 min 25 sec.)

Olga Theuriet
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Olga Theuriet, Journaux, 2024

Olga Theuriet
Intervention du 20 février 2025

Premier temps : Diffusion d’un document sonore d’une durée de 3 min 51 sec.
Second temps : Reprise du texte en lecture directe à partir de 1er Décembre 2024. Durée environ 2 min.

D’après "Journaux", décembre 2024, extraits.
Édition d’une transcription du manuscrit original, 2 p. format A3 plié, 1 ex. consultable à l’issue de l’intervention.

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"Journal", 2024, lecture par Olga Theuriet
© Captation audio, Olga Theuriet, 2025 (durée 5 min 52 sec.)

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Jeudi 27 février 2025 à 18h

Visite guidée de l'exposition

par Arnaud lefebvre

*

Jeudi 27 février 2025 à 19h

Charlie Blanchard-Daroch

"Elle m'a dit"

projection et intervention de l'auteur

Annie Baclesse

"Lettres d'Annie"

lecture par Bertrand Lefebvre

Charlie Blanchard-Daroch
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Charlie Blanchard-Daroch, "Elle m'a dit", photogramme du film, couleur, sonore, 9 minutes, 2024

Après une courte présentation situant le contexte de sa réalisation, nous visionnerons le court-métrage "Elle m'a dit".
S’en suivra un échange avec le public autours des méthodes de fabrication du film et des questions qui ont alimenté sa création : qu'est-ce que la maternité, comment se vit-elle au présent, comment se déroulent les naissances aujourd'hui, comment faire exister la multiplicité des voix...
Puis une brève écoute sonore, d'une durée de 3 à 5 minutes, accompagnera la présentation de la photo "Algarrobo" figurant dans l'exposition, qui a cristallisé mes premières réflexions et questions liées à l'accouchement à domicile.

Charlie Blanchard

Annie Baclesse
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Annie Baclesse devant le Lincoln Memorial, Washington, Pâques 1959

(photo Jean-Marie Lefebvre)

"Lettres d'Annie" lues par Bertrand Lefebvre

Annie est ma mère dont les parents étaient d’origine luxembourgeoise. Son père était François Baclesse, cancérologue à l’Institut Curie qu’il a dirigé temporairement pendant la seconde guerre mondiale.

Après leur mariage, mes parents sont allés vivre deux ans aux États-Unis pour que mon père poursuive ses études d’ingénieur au MIT de Boston. C’est là que mon frère ainé, Bertrand, est né le 27 février 1960, peu de temps avant leur retour en France. Par la suite mes parents ont divorcé et plus tard ma mère a occupé un poste d’assistante dentaire pendant quelques années. Elle est décédée en 2018 à l’âge de 83 ans.

Les « Lettres d’Annie » se composent de trois séries de lettres écrites par ma mère à ses parents pendant son adolescence, les 2 premières lors de séjours à Madrid et à Londres, puis la troisième après son mariage lors de ce séjour à Boston. Ces lettres sont sans fard et vivantes. La lecture portera sur les passages des Lettres de Boston relatifs à l’accouchement de Bertrand.

Arnaud Lefebvre

Catherine Belkhodja





































 
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